Mairie de 

BIAS

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Domaine de Senelles / Château aux Assiettes

Ancien petit château du XVIIe siècle dont les tours ont été rasées au niveau des toitures vers 1888. Des faïences, des porcelaines anciennes et modernes ont été incrustées en très grande quantité sur les quatre façades extérieures.

Né le 9 Juillet 1820 à Senelles , Louis-Léon de Brondeau est docteur en médecine, mais il n’exerça pas cette profession. Succédant à son père, il devient agriculteur dès 1854. Il modernise l’exploitation, en créant un vaste système d’irrigation. Il obtient la médaille d’or au concours régional d’Agen en 1863.

Sur les murs de l’escalier, outres les nombreux dessins et caricatures collés, Louis-Léon de Brondeau écrivait certaines remarques sur la vie agricole du domaine.

Le projet de sauvegarde du Domaine de Senelles a été retenu parmi plus de 3000 signalements pour bénéficier des fonds collectés grâce à la Mission Stéphane Bern en 2020.

blog dédié au site : http://chateau-assiettes-senelles.over-blog.com/

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L’Eglise de Bias – Notre-Dame de Bias

L’église de Bias est l’aboutissement de plusieurs remaniements, échelonnés du XIIe au XXe siècle. Le coeur de l’église est de style roman, avec côté ouest un clocher-mur, comprenant trois cloches.

A partir de 1869, l’église est agrandie, des chapelles latérales sont créées et le plafond est vouté. Un nouveau clocher est érigé à l’extérieur. En 1894, les fenêtres sont agrandies et les nouveaux vitraux installés.

En 2010, l’artiste peintre Villeneuvois, François PELTIER a réalisé des travaux de peinture, dont un chemin de croix directement sur les murs.

Les couleurs choisies correspondent à trois vertus théologales : la Charité : le rouge, la Foi : bleu, l’Espérance : vert

Le Moulin et la Forge

Créé à la fin du XIXe siècle, ce moulin a la particularité d’avoir le fonctionnement des meules avec une roue crantée de forme horizontale.

L’entraînement de cette roue est assuré par le déversoir rapide du courant d’eau « Lasgourgue ».

Sur le site une forge est en fonction pour montrer les travaux de l’époque ainsi qu’un musée regroupant des outils agricoles et autres anciens objets

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Le Pont du Martinet

Enjambant le Lot à l’ouest de la commune, le pont métallique dit « du Martinet » relie les communes de Bias et du Lédat.

Ce pont a été construit par la SNCF pour le trafic ferroviaire d’alors. Celui-ci a été activé durant la guerre 1940/1945 pour assurer l’acheminement de soldats au camp de transit d’Astor à Bias.

Sa dénomination « Du Martinet » est reliée au souvenir d’une ancienne forge, située en bordure du Lot, près de « Lacatherie », où un marteau-pilon dénommé « le Martinet » était en fonctionnement.

Ce pont assure à présent un trafic routier important et dispose d’une piste cyclable, qui donne un joli aperçu sur le Lot.

Le Monument aux morts

Ce magnifique monument évocateur est installé place « Steff » (ancienne résistante d’origine Biassaise), près de l’Eglise.

Sculpté par un villeneuvois Monsieur A. BOURLANGE, en 1923, il est dressé à la mémoire de tous les biassais morts pour la France au XXème siècle.

Ce monument en pierre présente une statue de la Victoire ailée qui s’avance fougueusement avec le bras droit levé brandissant le casque d’un ennemi vaincu. A l’arrière, le bouillonnement des drapés enroulés est très en relief et l’on remarque la grande diagonale de la jambe gauche qui axe toute cette belle sculpture, tendue vers l’avant.

La stèle commémorative des Harkis

A la demande de Monsieur le Ministre Secrétaire d’Etat à la Défense, chargé des Anciens Combattants, sur avis du Haut Conseil de la Mémoire Combattante, la municipalité a érigé une stèle de 2m50 x 1m80 au lieu dit « Astor » en mémoire des membres des forces supplétives ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie. Une plaque de marbre, disposée sur la stèle, évoque cette commémoration.

 

Le Groupe Franc 13

On ne peut pas évoquer l’histoire de Bias sans rapporter ce que fut pour la commune le « G.F 13 ». Ce Groupe de maquisards incorpora des personnes de Villeneuve-sur-Lot et de Bias.

Afin que les nouvelles générations gardent en mémoire les actions menées par le GF13,  né en 1943 sous les ordres du Capitaine RICHARD, une plaque commémorative est fixée dans le bourg de Bias (face à l’entrée de la salle Y. MOURGUES, sur le mur de la maison qui vit « naître » le Groupe).

 

Le Château de Favols

Le site de « Favols » remonterait au moins au Xe siècle. Des notes sur l’histoire de la région écrites fin XIXe par M. DE CARBOUNIÉ, élève des frères de l’école chrétienne de Casseneuil mentionnent :

La partie la plus ancienne de ce château a été bâtie au cours de la deuxième moitié du XIIIe siècle, époque durant laquelle les coutumes de l’Agenais le permettaient, et où les Favols étaient à leur apogée. Il formait un quadrilatère avec quatre tours d’angles. A cette époque, cette disposition permettait une meilleure défense avec une garnison plus restreinte.

Ce château contrôlait :

– Sur le Lot, un passage à gué, ainsi que la navigation qui a commencée sur cette rivière dès le XIIIe siècle avec des radeaux et des barques (premiers barrages à pierres perdues avec passelits).

– Le chemin, de Villeneuve à Sainte-Livrade qui passait par Bias (voie romaine « Camin herrat »). C’était un poste avancé à l’ouest pour Villeneuve et Pujols. Il pouvait communiquer par signaux avec cette place forte, car depuis Pujols on aperçoit Favols, qui se trouve juste dans l’axe de la trouée formée par le Lot à cet endroit.

Il reste trois tours et un corps de bâtiment de l’époque médiévale. L’autre partie date de la fin du XVIIe siècle, construite en partie par les démolitions d’une tour et d’une courtine, et d’autre part, par les restes du prieuré de « Rybérolle » de l’ordre de Grandmont.

Les différents Seigneurs l’ayant possédé :

Les Favols : ils constituaient une importante famille féodale au XIIIe siècle, alliés à d’autres familles. En 1250 on trouve mention d’un « Bertrandu de Favols » sur la charte d’acre, pendant la croisade de Saint Louis, ils ont été seigneurs de Cours, Dolmayrac, La Maurelle, Pépines. Ils possédaient des biens dans les juridictions de Tournon, Beauville et Roquecor, en 1259 hommage au comte de Toulouse pour ces biens. (Il reste encore trois lieux-dits « Favols » dans ces régions). Un « Favols » fut prieur de Lacour, près de Roquecor, à la fin du XIIIe siècle. Un autre, gouverneur de Marmande en 1425. Ils gardèrent le château de « Favols » jusque vers 1430.

Un Duffort : à la fin de la guerre de cent ans, qui fit donnation de « Favols » contre une paire de gants blancs, à un Montratier en 1456 jusqu’en 1530, il venait de la baronnie de Castelnaud-Montratier. Ils furent alliés à d’importantes familles régionales, (de Dijon, de Raffin, de Péricard). Un « Montratier » fut sénéchal de l’Agenais pour le Roi d’Angleterre de 1343 à 1354, ils vendirent « La Sylvestrie », en 1464, qui n’avait pas de justice, contrairement à « Favols » qui avait « la haute, la moyenne et la basse ».
Il existe encore un « Favols », près de Molière (Tarn et Garonne) où se trouvait le château fort des « Montratier-Favols ». Il faisait partie des châteaux les plus importants de cette région.
Encore un autre lieu-dit « Favols » à Carbon-Blanc près de Bordeaux, qui avait appartenu à un Favols du XVIe siècle.

Un de Gervain de Roquepiquet de 1530 jusqu’à sa mort en 1539. Suite à la mort à 28 ans du frère de Françoise de Montratier avec laquelle il s’était marié en 1526.

Les Deshoms de 1540 à 1835. Venant d’une ancienne « Chevalerie » du Quercy (région de Saux), par le mariage avec Françoise de Montratier veuve de « Gervain » », ils furent alliés aux de Montpezat, de Dijon de Castelgaillard, de Chastaignier St Foy d’Anthe, nièce de l’évèque de Sainte dont elle hérita.
Ils passèrent assez bien la révolution, malgré des déprédations à Favols qui leur fut rendu en 1795.
En 1803 ils revendirent le Château de « Ferrassou » dont ils avaient hérité en 1790. La rente obituaire qui grevait ce dernier, en rémission des péchés de « Arnaud de Lustrac » fut transférée sur Favols.
Le dernier possesseur de Favols « Jean Baptiste Deshoms », marié à une Nauville de la Roque, le vendit en 1835 au sieur Robin négociant à Villeneuve.
Ce dernier le revendit en 1862 au sieur Barlus arrière grand-père de Mme Escande, pour la somme de cinquante mille francs Or (50 000 Frs) payable en 16 ans avec intérêts à 5 %. Depuis cette date Favols appartient à la même famille.